vendredi, juin 30, 2006

Il mare, Siworae et The Lake House


Tout d'abord, je voudrais vous raconter une histoire :

nous sommes au Corée du Sud et en 1999. Eun-ju, une jeune doubleuse de dessins animés, va se déplace en ville en quittant sa petite maison «IL MARE», cela veut dire «la mer» en italien. Avant de partir, elle laisse un message dans la boîte pour le prochain habitant, pour lui demander faire suivre son courrier éventuellement. Mais assez étonnant, elle reçoit un courrier datant de 1997! L'expéditeur, nommé Sung-hyun, un jeune architecte, vient de déménager dans cette maison-là. Après plusieurs d'échanges épistolaires, les deux personnages tombent en amour naturellement, comme dans les 99% de films d'amour. Mais ils ne peuvent pas faire un rendez-vous en vis-à-vis. jusqu'à la fin du film, la fille se rend compte que c'est elle-même qui a demandé le service de lui, cela lui arrive un accident. Elle décide de changer l'histoire par envoyer de nouveau un message.

C'est le synopsis du film coréen «Siworae»(2000) que j'ai vu il y a cinq ans en Asie. Si vous avez déjà vu la version d' Alejandro Agresti, vous savez que, surtout, «The Lake House» n'ai changé que le temps et le lieu de l'histoire, aussi un peu de détails bien entendu, comme le magnétophone contre le roman, et la scène d'embrasser.

Pour moi, je préfère la version originale, parce qu'elle garde plus de sensation de «toucher pas». Cela permet plus de beautés et tristesses. Quant à la musique, j'aime les deux, la compositrice Rachel Portman travaille très bien et la chanson de Paul McCartney «This Never Happened Before» est parfaite pour ce film.

En passant, dans tous les films sur le sujet d'inter-temporel, j'aime le plus «Somewhere in Time»(1980), pour toujours, à cause de son dénouement qui est imparfait, mélancolique, le plus beau et le plus raisonnable. À mon humble avis, un «happy end» n'est pas propre pour ce genre de film. Un autre détail assez intéressant, l'acteur Christopher Plummer joue dans les deux films américains.

mardi, juin 27, 2006

Quand la mer monte…


Quelle simple, belle histoire! Je ne veux pas répéter les propos des autres critiques, surtout les éloges. Je suis tout à fait d’accord. Ce que je trouve, c’est le site web officiel du film : http://www.quandlamermonte-lefilm.com/ Aussi génial!

Là-dedans ce qui m’intéresse le plus, ce sont les parties de la musique et les «Géants». Vous souvenez-vous? TOTOR, LE GÉANT DE DRIES…

Vous pouvez trouver plus de renseignements parce qu’il se met à jour, au fur et à mesure, même maintenant, après que le film était sorti il y a vingt mois! Bravo!

dimanche, juin 25, 2006

Bon sang, je voudrais que vous cessiez vos pitreries!


Peut-être je vais choquer quelques fans de Jack Black, mais je ne suis vraiment pas capable de voir ses stupides…tous ses propos, tous ses mouvements, voire ses blagues. J’ai même checké ma montre au mois quatre fois pour vérifier qu’il restait combien de temps…

Quant au réalisateur, Jared Hess, je me souviens la scène de danse de Napoléon Dynamite, c’était en quelque sorte classique ! mais cette fois ? NUL !

De l’autre côté, je devrais admettre que j’ai trouvé un point commun entre M. Black et moi : j’étais aussi fou de beaux yeux d'Ana de la Reguera. Mais malheureusement, elle n’est que un vase décoré dans le film.

vendredi, juin 23, 2006

Banlieue 13—Super Coooool


J’avais sous-estimé ce long métrage avant d’entrer la salle. Ce serait un autre amalgame de l’action, du chiqué et de la cascade…peut-être au maximum, on peut aussi voir quelques «slow motions» plutôt cool, pensais-je.

Mais, après cinq minutes du programme principal, j’ai rendu compte que j’avais eu grand tort!

Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour penser et comparer. Une chose certaine, j’ai été ébloui par des actions à couper le souffle. On peut voir plusieurs de traces du film "Ong-Bak", un autre nouveau-type film de kung-fu. Mais évidemment, B13 a le rythme le plus vite et net de ce genre.

Bref, avec des actions super cool, de la musique dynamique, de la cinématographie attirante et de l’histoire passable, B13 va vous faire beaucoup d’adrénalines.

mercredi, juin 21, 2006

Avant de sortir pour 'Banlieue 13'


Sur le laissez-passer de ce film, on peut trouver le nom ‘Luc Besson’, le producteur des films ‘Transporter’ et ‘Ong Bak’. En fait, Je n’ai fait plus confiance sur M. Besson depuis son oeuvre ‘Danny the dog’. Selon le site IMDB, il a produit seize films en 2005! Je ne m’attends à aucune qualité en une si grande quantité. ..

Mais un détail assez intéressant, c’est que ‘Banlieue 13’ a été tourné avant ‘Danny’, c’est-à-dire, en 2004. Avec cinq films, Il me semble qu’il n’était pas tellement occupé cette année-là! Donc, puis-je garder un peu plus d’espoir pour ce soir? On verra…

lundi, juin 19, 2006

X-Men III, I like it!


Je suis relativement réticent pour les films adaptés des BD, en particulier pour ceux qui ont besoin de lire les BD pour mieux comprendre. Je les déteste!

Mais heureusement, X-Men n’est pas dans ce cas-là! En plus, X-men m’intéresse si beaucoup que je veux lire les BD tant!

Oui, c’est vrai qu’il y a aussi quelques lacunes et certaines exagérations impropres, comme le déplacement du Golden Gate Bridge, dans le scénario ou peut-être même dans les BD. Je ne sais pas, mais ON S’EN FOUT!

L’important, c’est après avoir payé 10 Dollars, j’ai obtenu tout le plaisir qui avait beaucoup plus de valeur que ça!

samedi, juin 17, 2006

FIFA & moi


Pour les Montréalais, FIFA =Festival international du film sur l’art




Pour les gens venus d’ailleurs, FIFA =Fédération internationale de football association



Pour moi, FIFA= les deux



Donc, Who am I? :)

jeudi, juin 15, 2006

J'aimerais bien vous dire ce qu’est le «wu ji»

















En chinois, le mot «wu ji» vient d'un ancien livre classique chinois : le «yi jing». «D'abord, wu ji; après, taï chi», veut dire que l'univers est né de «wu ji». Ce dernier était bien connu en chine, mais pas aussi connu que maintenant grâce au film de Chen Kaige qui porte ce titre-là. Également, grâce à lui, pour le moment, pour les internautes chinois, «wu ji» est devenu l'abréviation de l'expression «wu liao zhi ji», qui veut dire une chose ennuyante à mourir.

En fait, je n'ai pas encore vu ce film-là. Mais je crois ce que mes potes en Chine m'ont dit. Je suis tellement triste d'avoir entendu ces nouvelles-là, parce que, depuis longtemps, Chen kaige est, depuis toujours, un réalisateur que je considère comme étant extraordinaire. À partir de son premier long métrage, le film «Terre jaune», je n'ai manqué aucune de ses ouvres, sauf «wu liao zhi ji» bien entendu.

Mais j'irai voir ce film-là pour en faire l'expérience moi-même. J'espère que ce ne sera pas la dernière fois que je visionnerai un film de Chen Kaige.

mardi, juin 13, 2006

L'esthétique exotique

















Le film «l'annulaire» est adapté d'un roman japonais éponyme.
Dans l'histoire bizarre, une fille qui s'appelait Iris travaillait dans une usine de soda.
Un jour, elle s'est blessée l'annulaire de la main gauche en travaillant.
Elle a quitté le travail pour aller dans une petite ville portuaire.
C'était très difficile pour une ouvrière qui voulait trouver un travail et un nid propre là-bas.
À cause de la pauvreté, elle n'a trouvé qu'une chambre qu'elle devait partager avec un marin qui travaillait la nuit.
Ils ne se voyaient réciproquement que le dos.
Heureusement, elle a trouvé un emploi comme secrétaire dans un laboratoire.
Mais son patron était si dénaturé, comme un fantôme en vêtement blanc.
Après avoir reçu une paire de chaussures à talons hauts de son patron, Iris s'est engagé dans une étrange relation avec lui.
En fait, elle était mentalement et physiquement contrôlée par lui.
Dans le même temps, elle a commencé à ressentir des sentiments amoureux pour le marin.
Pourtant, ils n'avaient pas d'occasion pour développer le sentiment.
Pour tout dire, notre personnage principal était en vie et charmante.
C'est quoi, le dénouement?

ON NE SAIT PAS.

Si vous aimez les choses de mystérieuses ou l'esthétique exotique, je vous recommande ce film.

dimanche, juin 11, 2006

Marie, Vincent, Cédric et nous



Marie Gillain,c'est le lapin qui est époustouflante, mystérieuse et secrète;

Vincent Elbaz, c'est le renard qui est rusé, brillant et convaincant;

Cédric Klapisch, c'est le Dieu qui ordonne le renard séduit et piège le lapin et qui réordonne le lapin mord la renard à mourir.

Nous, devant l'écran, nous amusons à ce film noir, satisfaits et touchés.

Chapeau!

vendredi, juin 09, 2006

Quelques mots pour la traduction du titre du film «Stupeur et tremblements»


Oh, mon dieu! Trente-neuf mois après sa sortie en France, ce film-là va finalement atterrir sur la terre de la Nouvelle France! Même si en Asie, on l'a déjà regardé sur le format DVD il y a deux ans.

OK, OK. Je ne veux pas continuer de critiquer la compagnie de «distributor» Christal Films pour son travail «efficace». Mais je voudrais vous dire quelques mots assez marrants concernant la traduction du titre de ce film-là. À Hongkong, cela a été traduit «xin ai mei li chuang dong ying », c'est-à-dire «Nouvelle Amélie au Japon». Qui est Amélie? Vous pensez que c’est parce que la fille belge est nommée Amélie? Oui et …NON! Bonne réponse : Amélie Poulain. Cependant, à Taiwan, le titre est «le nouveau patron japonais d'Amélie», toujours Amélie Poulain! Quel est le rapport entre ce film-ci et «le fabuleux destin d'Amélie Poulain»? Aucun. Mais les commerçants sont toujours rusés. N'est-ce pas?

mercredi, juin 07, 2006

Breakfast on Pluto- Abondance de biens ne nuit pas



Un matin ordinaire, en Irlande, un bébé abandonné.

Un autre matin ordinaire, à Londres, une lady cherchant...sa mère.

Le bébé s'appelle Patrick Braden, adopté par une famille d'une dame et d'une fille. Peu à peu, bébé Patrick grandit. Il n'aime pas être traité comme un gars; il aime s'habiller avec les jupes de sa soeur. Dans la rue, en le regardant, les gens disent : «Voyons, c'est la vache de notre village». Le gars, habillé en couleurs, répond: «Je m'appelle Kitten».

Lady Kitten se déplace à Londres. Elle ne sait qu'une chose concernant sa mère biologique : extraordinairement belle, comme une vedette de cinéma. Sans le sou, elle commence à vivre de la prostitution. Un jour, un «client» lui donne l'adresse de sa mère. Donc elle découvre qu'elle a deux autres frères et constate que sa mère ne la reconnaît plus.

Le réalisateur, Neil Jordan, admet qu'il en fait des tonnes sur la couleur et la tonalité, c'est, selon moi, une décision éclairée. Les années 70 en écran large, comme une fable du monde. Beau et surréel!

«Si je n'étais pas un travesti terroriste, voudrais-tu m'épouser?», demande-t-elle. Kitten, l'âme sensible et «faussement naïve», toujours, cherche son amour, son rêve et son avenir. Ne blessant jamais personne, elle est pourtant sans cesse blessée par ses proches. La pauvre! Elle n'est pas une pute, mais un ange!

Dans ce film de réflexion, la guerre civile, devient, encore une fois, l'atout de Neil Jordan. À l'aide de la belle plume de Pat McCabe, l'auteur du roman original, Jordan déploie un paysage irlandais sous une conflagration dans son scénario. La paix et la guerre; la sérénité et le tumulte; la beauté et la laideur; la sincérité et l'hypocrisie.tous ces contrastes mènent à un questionnement: Comment différencier ce qui est normal de ce qui est anormal?

Si vous être en train de chercher un bon film qui peut toucher le fond du coeur, je vous recommande celui-là.

lundi, juin 05, 2006

Des fragments de souvenir concernant Over the Hedge


1, je pensais que c'était encore un cliché, mais heureusement j'avais tort;

2, c'était la version doublée que j'ai visionée. Donc j'ai raté Bruce Willis et Avril Lavigne, mais en revanche, je trouve que Clovis Cornillac a vraiment joué très bien;

3, j'adore les CG des personnages d'animaux, ce sont super cutes! Quant aux les hommes de ses voisins, surtout des caricatures dégueulasses. Quel contraste!

4, le plus faible point du film, sans aucun doute, c'est la musique. Je ne connaît pas les compositeurs, mais étant le producteur de la musique, Hans Zimmer m'a déçu ;

5, Quoi d'autre? Eh bien... À voir!

dimanche, juin 04, 2006

Lady Vengeance


Je suis allé voir l'avant-première au Cinéma du Parc. Ça sent le festival Fantasia pour moi. Même groupe de cinéphiles, même genre du film, voire même fil d'attente devant la séance.

Quant au film, c'est un magnifique point pour la trilogie de Park Chan-Wook.

Quelle est la différence entre Oldboy et celui-là? Cette fois, Park utilise moins de violences, cependant il introduit un tout nouveau sujet dans son oeuvre: RELIGION. On peut facilement comprendre pourquoi sur l'affiche du film, il y a une auréole sur la tête de Geum-Ja; Aussi dans le scène de sa sortie de la prison, c'est un clergyman qui l'accueille; Le scène le plus significatif, c'est dans la salle de classe, tous les parents, organisé par «kind-hearted Geum-Ja», décident comment terminer l'homme de grand péché. C'est exactement son armageddon!

Quelle est la différence entre un vengeur et une vengeresse? Évidemment, cette dernière préfère la procédure de torture sa proie. Elle même ne veut pas l'exécuter avec sa propre main!

Quelle est la différence entre les comportements de la tueuse Uma Thurman et la chasseuse Yeong-ae Lee? J'avais raison. Lee connaît bien «l'art de la guerre» et «Les 36 stratagèmes», donc elle achève sa proie avec la stratagème #3-«Assassiner avec une épée d'emprunt». Comme elle est intelligente!

À revoir!